J’ai marché, beaucoup, sans plan, juste en laissant Tokyo me traverser.

Ce qui m’intéressait, c’était pas tant la ville en elle-même que ce qui s’échappe entre deux gestes, deux passants, deux respirations. C’est de la photo de rue, oui, mais à ma manière. Par moments, j’utilise le flash. Pas pour éclairer. Pour trancher. Pour faire surgir quelque chose du réel, comme une faille, un instant trop brutal ou trop pur pour passer inaperçu.

C’est une série entre lumière crue et ombres douces. Une sorte de journal silencieux où je cherche moins à montrer Tokyo qu’à faire ressortir ce qu’elle provoque.

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Bangkok